Comprendre le sommeil pour passer de meilleures nuits

Réveil et personne en sommeil en fond floutée

 

Comme tout processus physiologique, le sommeil évolue avec l’âge. Or conserver un sommeil de qualité est essentiel pour rester en forme et en bonne santé. Pour vous aider à passer de bonnes nuits, nous vous éclairons sur les mécanismes qui les animent.

Au matin, pour beaucoup la question «as-tu bien dormi ?» est presque rituelle, le signe de l’importance que revêt le sommeil dans notre vie. Un manque de sommeil génère en effet une moindre vigilance et des capacités d’attention et de mémorisation réduites. Pire, une carence chronique de sommeil peut, à terme, générer des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension et du diabète. Heureusement, les vrais troubles du sommeil sont relativement rares. C’est souvent la perception de la qualité de son sommeil qui est erronée. C’est pourquoi il est important de mieux connaître les mécanismes du sommeil, afin de réapprivoiser ses nuits et de ne pas générer d’anxiété à ce sujet.

Avec l’âge, en effet, si les besoins diminuent légèrement, c’est surtout la qualité perçue de nos nuits qui est affectée. Un phénomène parfois amplifié par l’anxiété, les contraintes du quotidien ou l’utilisation excessive des écrans dans la soirée. Il est donc essentiel de déconstruire les idées reçues sur le sommeil. Difficultés d’endormissement ou réveils très matinaux ne signifient pas forcément une mauvaise nuit. La seule mesure fiable est ce que l’on est capable de faire dans la journée qui suit. Si l’on peut mener sa vie normalement, sans fatigue excessive, c’est que la qualité de sommeil aura été suffisante. Connaître ses rythmes, son horloge biologique est fondamental. Certains auront besoin de 5 h de sommeil par jour, d’autres de 7 h ou de 9 h.  De même, il est important de maîtriser la notion de cycles de sommeil. En effet, une nuit se compose de 3 à 5 cycles de 90 à 120min avec, entre chaque cycle, une phase de réveil qui peut au total représenter jusqu’à 10 % de la durée de nos nuits.

Lors des premiers cycles, on se rendort généralement assez vite, ensuite cela peut prendre plus de temps. On a alors parfois l’impression de peu ou mal dormir. Une bonne astuce, pour vivre ces phases de réveil sans se stresser est de mettre en place un petit rituel : exercices de respiration ou de visualisation, tisane ou tout autre geste qui vous convient. Enfin, pour améliorer ses nuits, il est important de se dépenser dans la journée. La marche rapide, par exemple, induit un sommeil profond de meilleure qualité. De même, il est préférable de dîner léger car une alimentation trop riche en soirée demande de l’énergie pour digérer et, de ce fait, provoque un retard d’endormissement.

« Il est important de mieux connaître les mécanismes du sommeil, afin de réapprivoiser ses nuits et de ne pas générer d’anxiété à ce sujet. »

Charles Vernimmen Président de l’association Brain Up

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