A la fois fortifiant et relaxant, le longe-côte (ou marche aquatique) présente de multiples attraits liés aux vertus de l’élément marin. Pratiquée en groupe, cette discipline d’endurance douce régénère l’esprit autant qu’elle tonifie le corps.
Qui sont ces marcheurs que l’on voit de plus en plus, en toute saison, aller et venir le long des plages, de l’eau jusqu’à la taille ? En couple ou par groupes de 6 à 8 personnes, parfois plus, ils et elles arpentent le littoral dans un même élan.
Ces « longeurs » sont les adeptes d’une discipline inventée il y a quinze ans du côté de Dunkerque. Thomas Wallyn, entraîneur français d’aviron, en est à l’origine. Son but : développer pour les athlètes une méthode capable de renforcer la musculature et le système cardiovasculaire sans traumatiser les articulations. Le longe-côte était né, mis en pratique sur les plages du Nord de la France avant de gagner l’océan Atlantique pour finalement rejoindre la Méditerranée.
De la musculation en douceur
Selon la température de l’eau, une combinaison en néoprène (plus en moins épaisse) et des chaussons aquatiques suffisent pour se lancer. Avec ou sans pagaie. Autant dire que l’activité est accessible à tous.
Quant aux bienfaits, ils sont nombreux. La marche dans l’eau (à minima jusqu’à la taille) entretient le système cardiovasculaire (baisse de la tension artérielle et du mauvais cholestérol), s’avère excellente pour la circulation sanguine et permet de brûler des calories. Un peu comme l’aquagym, le longe-côte permet donc de muscler et de tonifier le corps tout en profitant des propriétés physiques de l’eau, bienfaisantes pour les articulations. Grand avantage de cette autre discipline, le longe-côte se pratique à l’extérieur, en phase avec la nature et l’élément marin dont chacun connait les vertus relaxantes. Faut-il préciser que le sel marin élimine les imperfections de la peau et que l’iode stimule le système immunitaire ?
Un esprit d’émulation, sans compétition
Reconnue pour favoriser « la confiance en soi », la marche en mer se pratique de préférence en groupe, dans un esprit d’émulation, sans compétition. Semblables aux sentiers de randonnée, des « sentiers bleus » voient le jour.
Surtout, à la suite de l’Opale longe-côte de Dunkerque, les clubs se sont multipliés sur tout le littoral français. Les seniors, femmes et hommes confondus, s’y (re)trouvent en bonne place, mais, tout comme la randonnée, le longe-côte réunit les générations. Les séances proposées durent de 45 minutes à une heure au cours desquelles le coach rythme la promenade. A noter qu’entre deux séquences de pas chassés ou de genoux montés, il n’est pas interdit (loin s’en faut), tout en marchant, de discuter de tout et de rien.
Quel club rejoindre ?
En plus de vous mettre en relation avec le club le plus proche, le site longeurs.com donne des conseils sur l‘équipement (« les 10 essentiels ») et des informations su la santé et sur l’environnement.
Pour en savoir plus.
www.longeurs.com
Pour « longer » en sécurité
La Fédération Française de Randonnée et le Comité National longe-côte recommandent de rester sur une zone autorisée.
Selon la saison et l’ensoleillement, casquette, lunettes de soleil et protection solaire doivent compléter la tenue adéquate (combinaison et chaussons).