Actualité
Cogedim Club, groupe de résidences services séniors, vient de publier les résultats de son baromètre annuel 2019, 55+ Cogedim Club sur la thématique du «bien vieillir», réalisé par l’institut d’études IFOP.
Sans surprise, la perte d’autonomie, notamment physique, constitue l’une des principales inquiétudes des Français.
Pour passer leurs vieux jours, les sondés plébiscitent la vie dans un logement individuel, en ville et à proximité des services.
Près de la moitié des Français (49 %), estime que le bien vieillir passe avant tout par la conservation d’une bonne santé physique, la santé mentale arrivant loin derrière (25 %).
En parallèle, le fait d’être en couple (18 %) ou d’avoir une sécurité financière (20 %) semble incarner une priorité secondaire.
Pour 42 % des personnes interrogées, après 75 ans, la principale crainte réside dans le fait de perdre son autonomie dans les actes de la vie courante, appréhension accentuée chez les seniors (+ de 65 ans) qui sont 48 % à redouter d’être dépendant dans les actes de leur vie quotidienne.
L’angoisse de la dépendance prévaut largement sur la crainte de présenter des difficultés mentales, telles que des troubles de la mémoire (17 %) ou de ne pas parvenir à subvenir financièrement à ses besoins (14 %).
Dans la perspective de leurs vieux jours, les Français souhaitent rester vivre dans une maison (54 %) ou dans un appartement (30 %) individuels.
L’idée d’un foyer ou d’une résidence sénior adaptée ne semble séduire qu’une personne sur 10 (11 %); quant à une éventuelle entrée en EHPAD, elle est complètement balayée (1 % envisage cette possibilité). Les récentes polémiques liées à ces établissements, ont peut-être contribué, à amoindrir la confiance des Français.
Après l’âge de 75 ans, les Français semblent privilégier l’habitat en ville :
6 sondés sur 10 plébiscitent, à l’âge de la vieillesse, le choix d’un lieu de vie à proximité des services de la vie courante (hôpitaux, alimentation, médecins, services administratifs). Ils moins nombreux (respectivement 39 % et 33 %) à vouloir vivre auprès de leurs proches et dans un logement adapté au vieillissement.